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Essai de la nouvelle Smart ForFour

Suite à l’essai de la Renault Twingo III, j’ai absolument voulu la comparer avec sa soeur du groupe Mercedes.

L’occasion s’étant présentée, voici mon avis :

Ainsi donc, j’ai eu l’occasion de monter à bord de l’Édition #1 !

Vous l’aurez compris, c’est là la première version de la nouvelle Smart. Hélas, celle-ci n’avait que 70 chevaux.

Non, je ne suis pas l’avocate des sportives mais il faut reconnaitre une sacré faiblesse de ce moteur dès que l’on sort de nos villes.

En effet, ne comptez pas doubler un instant avec ce modèle. Ne cherchez pas non plus le frein moteur, vous ne le trouverez pas !

Ainsi, si vous prenez une forte pente, même en deuxième vitesse, vous risquez de solliciter fortement vos plaquettes de frein et c’est n’est pas l’embonpoint que semble avoir pris la Smart depuis l’ancienne Fortwo qui va améliorer les choses...

Cela dit, et cela a peut être un rapport avec cette impression de prise de poids, il est évident que cette pure citadine a gagné en sensation de sécurité. Cet aspect très cossu gomme la fameuse impression de “pot de yaourt” que se coltinait les versions antérieures. Pour preuve, cette sonorité devenue sourde du claquement des portières “comme les grandes” ! Enfin, on pourra tout de même considérer que ce moteur là ( puisqu’Emilie & Rosa ne voit que le bon côté des choses ) impose un style de conduite calme, preventif et, donc, sécurisant.

Aucune envie ici de jouer de la vitesse mais, bien au contraire, le souci visible des ingénieurs germano-alsaciens de vous livrer un engin devenu confortable vous donne envie de lever le pied pour juste profiter de l’instant. Surtout que la Smart gagne, grâce à son partage de plateforme avec la Twingo, d’une extraordinaire maniabilité et une direction très souple. Ainsi, comme vous le savez certainement, l’un des arguments de vente du véhicule est de pouvoir, à son volant, faire un 360° sur place.

Autant dès lors vous dire que nous ( la propriétaire comme moi même ) nous en sommes donné à coeur joie à profitant d’un parking vide ( un dimanche c’est plus facile ) pour nous ébahir des prouesses de la voiture: C’est vrai, elle tourne réellement sur elle même !!!!

Nous n’avions juste par remarqué l’homme prenant son café pas trop loin en terrasse et qui nous a longtemps dévisagé d’un air surpris...

Pour en finir avec le moteur, n’oubliez pas de le chercher à l’arrière, (à la différence de la ForFour précédente, comme la ForTwo, elle reste une propulsion ) bien que les réceptacles de liquides ( liquide de refroidissement et lave glace ) soient, eux, à l’avant ( comme d’hab’ quoi, mais c’est juste au cas où vous les chercheriez ! ).

Au fait, je vous souhaite bonne chance pour faire les niveaux desdits liquides !

En effet, le capot a un système que je peux difficilement décrire, mi-coulissant, mi-incompréhensible.

Une sorte de petit bout de plastique tenu par deux bandes en tissu elle-mêmes vissées au châssis. Résultat, il nous a fallu, à deux, nous y reprendre à quatre reprises pour parvenir à peu près à le remettre correctement !

Certainement un coup de main à prendre direz-vous... pas si sûr !!!

Passons à l’esthétique.

Le coup de crayon pour faire oublier la ForFour première version qui avait eu tant de mal à plaire a été énorme. Résultat ? Je dois avouer qu’au premier abord, j’ai eu quelques difficultés quant à ses nouvelles formes.

Mais, au final, je trouve son look terriblement génial, ce tant à l’extérieur qu’à l’intérieur !

On garde cet esprit Smart, différent et tellement classe ajouté aux notes futuristes que l’on retrouve dans les nouvelles générations de véhicules toutes marques confondues.

Le coffre m’a l’air plus logeable que celui de la Twingo, si je peux comparer, de mémoire, à un an d’intervalle.

L’habitacle cependant, pour rester sur la comparaison avec la miss au losange, propose moins de rangements, ce qui manque cruellement.

Ainsi, Je n’ai pu trouver un endroit où poser mon téléphone sans risque de chute pour lui. Bon d’accord il y a le bluetooth ( qui ne fonctionne d’ailleurs pas si bien selon la propriétaire...), mais ce n’est pas une raison !!! Le tableau de bord, quant à lui, est exquis bien que j’ai eu besoin d’un peu de temps pour m’adapter à son reflet orangé sur la pare brise.

L’écran tactile de contrôle est intuitif, répondant de la sorte parfaitement à son rôle. Les places à l’arrière et notamment derrière le conducteur ( que j’avais réglé pour ma taille d’ 1m70 ) sont étonnamment, au vu du gabarit de l’engin, spacieuses.

Quant à leur confort, mon gosse s’y est endormi durant le temps de l’essai, je vous laisse donc en juger...

Un reproche tout de même question vie à bord relatif à cet espèce de rideau monté pour protéger l’habitacle et ses occupants des effets indésirables générés par la luminosité des deux petits toits panoramiques (un toit en verre sur toute la longueur du pavillon aurait d’ailleurs été plus sympa) dont la manoeuvre est tout sauf une sinécure.

De fait, son accroche pour le refermer est si compliquée qu’il vaut mieux le laisser en place comme sorti d’usine.

Et, dans tout les cas, défense absolue d’avoir l’idée de le manoeuvrer en roulant !!!

Si je devais conclure, malgré ma déception question qualités dynamiques, je dirai que c’est une voiture parfaite à la condition de savoir exactement ce que l’on a en main, et, voir surtout, ce que l’on a pas. En clair, si on a le profil exact allant avec ! De fait et comme pour toutes les Smart depuis le modèle n°1, c’est avant tout une histoire de coup de coeur, ou non...

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